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Le troc ou l’échange de biens, services, argent.

Sommaires

 

 

 

1. Pour argumentation de cette proposition, parlons d’échanges de type X et de type Y en considérant d’abord un exemple de chaque

André fait la vaisselle du restaurant d’Antoine en échange, de type X, d’une quantité de nourriture ou de monnaie. Le nettoyage de la vaisselle est un service rendu. Sa contrepartie est la cession d’une propriété, sous la forme d’une quantité de nourriture ou de monnaie. Jacques cède à Jean du pain contre du vin ou contre une quantité de monnaie. Il y a, dans cet échange, de type Y, cessions réciproques de deux biens.

 

2. Un échange de type X comme de type Y est un troc quand la contrepartie n’est pas une quantité de monnaie.

Et il est en partie un troc quand la contrepartie n’est pas seulement une quantité de monnaie. Dans une économie où la pratique du troc est devenue très marginal, un énoncé un peu plus court de la proposition 1.2 devient presque suffisant : qualifions de marchands tout échange dont l’un des termes est un service ou une propriété autre qu’une quantité de monnaie et l’autre terme une quantité de monnaie.

 

3. Les échanges de type X et Y font partie du même sous-ensemble de contrats comportant obligations réciproques des deux parties.

André fait la vaisselle du restaurant d’Antoine en échange d’une quantité de monnaie qu’il utilise ultérieurement pour acheter un objet vendu par Jacques qui à son tour use de cette quantité de monnaie pour se livrer à un échange de type X ou Y et ainsi de suite.

 

4. Les échanges économiques sont un sous-ensemble des échanges sociaux.

Tous les échanges économiques sont sociaux, tous les échanges sociaux ne sont pas économiques. Hors des changes d’une quantité de monnaie contre une autre quantité de monnaie, toutes les contreparties en échange d’une quantité de monnaie sont des marchandises.

 

5. Mais qu’est-ce au juste qu’une marchandise ?

Et quelles sont les différentes catégories homogènes de marchandises ? Une théorie des échanges marchands, c’est-à-dire des échanges de marchandises, est trop peu élaborée tant qu’elle ne prend pas appui sur une théorie de la marchandise, ou théorie des services et des biens qui ont une valeur d’échange économique.

 

6. Dresser l’inventaire des sortes de contrepartie, en échange d’une quantité de monnaie, divise l’ensemble des marchandises en sous-ensembles.

Cette division est superfétatoire si le déterminant principal de n’importe quel prix ou valeur d’échange, est toujours le même. Dans le cas contraire, le déterminant principal est susceptible de varier d’une marchandise à l’autre.

 

7. Pour s’en assurer, une méthode s’impose : postuler le cas inverse, quitte à devoir conclure que le déterminant principal est toujours le même.

 

Donc ne pas s’attarder à la question : d’où vient la valeur (d’échange) de toute chose qui se vend et s’achète ? Lui préférer : d’où vient la valeur (toujours d’échange) de chaque grande sorte de chose qui se vend et s’achète ? En se gardant de toute pétition de principe dont celle, remarque en a déjà été faite, de la loi de l’offre et de la demande en tant que régisseuse des chertés en toute circonstance.