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Le trading et la fiscalité : que faut-il savoir pour un trader ?

Sommaires

 

 

 

 

Depuis l’apparition du trading en ligne, de plus en plus de traders se décident à travailler pour leurs propres comptes, plutôt que de travailler pour de grosses compagnies et leur générer des bénéfices mirobolants pour pratiquement des miettes. Certes, les traders professionnels ont l’avantage net de trader avec des fonds qui ne sont pas les leurs, et peuvent accéder à de grosses sommes pour faire fructifier leurs investissements. Cependant, cela vient au prix d’un travail ardu et une pression difficilement gérable. Pour ces raisons, beaucoup de traders préfèrent se diriger vers les plateformes de trading en ligne, où ils vont avoir la possibilité de travailler sur les actifs de leurs choix et selon les termes qui leur conviennent le mieux.

 

Le statut des traders à domicile :

 

Il est essentiel d’inclure la fiscalité dans sa stratégie de trading en ligne.

Contrairement à ce qu’un débutant pourrait croire, même le travail d’un trader en ligne est soumis à la loi fiscale. Ainsi, la personne doit posséder le statut d’une entreprise pour pouvoir travailler en toute légalité. Comme les traders à domicile travaillent tous seuls, ils sont considérés comme des entreprises individuelles. Il est possible d’opter pour une EIRL ou une EI, les deux options sont acceptables. Toutefois, juridiquement, l’entreprise est considérée comme personne physique ou comme société en nom propre. On précise que la réglementation de l’activité du trader ne va pas plus loin et les traders sont considérés comme de simples travailleurs indépendants.

 

La fiscalité concernant le trader à son compte propre

 

L’imposition est pareille que pour une société. Si vos revenus ne dépassent pas 33 100 €, vous pouvez bénéficier du statut de micro-entreprise. Tous les ans, les taux de cotisations sociales changent, mais vous subissez une imposition d’environ 23 % avec ce statut.

 

La fiscalité quant au trading

 

Les plus-values effectuées sur les marchés de la finance font parties de la gamme des plus-values mobilières. Ainsi, elles sont soumises au prélèvement forfaitaire unique de 30 % (17,2 % de contributions sociales + 12,8 % d’impôts).

 

La fiscalité appliquée :

 

La fiscalité dépend essentiellement de l’intensité avec laquelle le trader travaille. En effet, il est tout à fait logique d’imposer une fiscalité différente aux traders qui sont actifs à plein temps. Le taux des plus-values est fixé à 24%. D’autre part, comme nous l’avons indiqué plus haut, avoir le statut d’entreprise, qu’elle soit EIRL ou EI, est obligatoire. Les traders qui sont actifs à temps plein sont considérés comme des professionnels et sont soumis à l’impôt sur les revenus. La taxe qu’exige l’État, dans ce cas, est progressive et il est essentiel que le trader déclare ses BNC (bénéfices non-commerciaux).

 

Au final, il y a exactement trois impôts à payer, et qui sont :

L’impôt sur les bénéfices, dont le taux varie de 15% à 30%.

La taxe sur les dividendes des actions, dont le taux est fixé à 34%.

L’impôt sur les charges sociales, dont le taux va de 10% à 15%.

 

En fin de compte, le total de ces taxes peut atteindre les 45% sur les plus-values, mais il est toujours possible d’opter pour un simple régime réel. Dans ce cas de figure, le trader peut limiter les frais en soustrayant diverses dépenses liées à son activité comme la location d’un local de travail, par exemple.

 

Rappel :

 

Les traders qui travaillent à la solde d’autrui doivent disposer des licences d’organismes d’autorité financière comme l’AMF. Même le fait de donner des conseils nécessite certaines qualifications et le trader se doit d’obtenir le statut de conseiller dans les investissements financiers pour le faire. Ce statut est aussi réglementé par l’AMF.