Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Aides à la création d’entreprise

Sommaires

Vous avez un projet de création ou de reprise d’entreprise ? Vous manquez de fonds et avez besoin de conseils pour démarrer votre activité ? N’hésitez plus pour vous lancer : il existe plus de 3000 aides en France, pour vous soutenir dans les étapes clés de votre aventure entrepreneuriale.

 

Aides sociales, aides financières, aides à l’innovation, crowfunding ? Comment vous y retrouver dans le paysage de l’aide à la création et à la reprise d’entreprise et sélectionner la meilleure opportunité en fonction de votre situation ?

 

Le Nouvel accompagnement à la création d’entreprise (NACRE)

 

Relevant de la compétence des régions, le NACRE est une aide au projet de création ou de reprise d’entreprise d’une durée de 3 ans. Vous serez accompagné pour le montage de votre projet, sa structuration financière, le démarrage et le développement de l’activité. Vous devez, pour bénéficier de cette aide, remplir certaines conditions et adresser votre demande à la préfecture de votre région.

 

L’aide aux créateurs et repreneurs d’entreprise (ACRE)

 

L’ACRE accompagne les chômeurs créateurs ou repreneurs d’entreprise dans leur démarche. Elle permet d’être partiellement exonérés de charges sociales pendant 12 mois, 3 ans dans le cas d’une micro-entreprise. Si vous percevez des revenus sociaux, comme le RSA, ceux-ci seront maintenus pendant les premiers mois d’activité. Plus d’information sur l’ACRE ici.

 

L’Aide à la reprise ou création d’entreprise (ARCE)

 

L’ARCE est versé par Pôle emploi aux créateurs d’entreprises. Cette aide vous permettra de continuer à recevoir vos allocations chômage, sous la forme de capital. Le montant de l’ARCE est égal à 45% du montant de l’allocation d’aide de retour à l’emploi. Le versement s’effectue en deux fois : la moitié à l’attribution de l’aide, l’autre moitié 6 mois après la création ou la reprise. 

 

Ce dispositif très intéressant est destiné aux entreprises créées avant le 31 décembre 2019, détenues à hauteur de 10% par des étudiants ou des enseignants-chercheurs, dont 15% minimum des dépenses sont consacrées à la R&D. L’aide donne accès à un allègement fiscal et à des exonérations sociales. L’exonération fiscale est totale sur le premier exercice, puis de 50%. Les exonérations sociales concernent les employées dont 50% du temps de travail est consacré à la R&D. Toutes les informations ici. Si votre projet inclut de la R&D, pensez également au Crédit impôt recherche (CIR).

 

L’aide à la création et reprise d’entreprise pour les personnes handicapées

 

Si vous avez un handicap, l’Agefiph est un organisme qui va vous aider à lance votre activité. Il s’agit d’une aide forfaitaire de 5 000 euros, cumulable avec les autres aides d’État, pour la création ou la reprise d’une entreprise. Vous devez avoir le statut de dirigeant de la société.

 

Le crédit solidaire

 

Le crédit solidaire est un micro-crédit sous forme de prêt. Dans le cas où votre demande n’a pas accédé auprès des banques, ce dispositif vous permettra de lancer votre activité. Le besoin ne doit pas excéder 10 000 euros. Certaines associations proposent également des micro-assurances. Ces prêts sont octroyés en particulier par l’Association pour le droit à l’innovation économique (ADIE) et la Société coopérative de finances solidaires (la NEF).

 

Les aides de Bpifrance

 

La Banque publique d’investissement, créée en décembre 2012, a pour ambition de soutenir le développement des entreprises française. Elle propose plusieurs programmes intéressants aux créateurs d’entreprise.

 

Ainsi, la Garantie Création offre de 50% à 60% de garantie bancaire aux nouveaux entrepreneurs. Si vous avez besoin d’une Avance de trésorerie, le programme Avance+ vous accorde un crédit pour une durée d’un an renouvelable. Enfin, si vous êtes à l’origine d’un projet innovant, la Bourse French Tech peut vous permettre de décrocher jusqu’à 45 000 euros. Pour candidater à cette Bourse, vous devrez présenter un solide business plan et démontrer la preuve de la faisabilité de votre innovation.

 

Les Business angels et le Venture Capital

 

Si vous êtes le créateur d’une startup promise à un brillant avenir, des Business angels pourront se pencher sur son berceau, et des acteurs du capital-investissement souhaiteront vous apporter des capitaux ainsi que des conseils stratégiques. On dénombre environ 10 000 Business angels en France. Tournez-vous vers l’Association des investisseurs pour la croissance (AFIC), faites jouer votre réseau et rapprochez-vous des Pôles de compétitivité de votre région pour trouver votre bonne fée.

 

Les concours pour les créateurs d’entreprise

 

Chaque année, des centaines concours d’aide à la création d’entreprises sont ouverts en France, à l’échelle européenne, nationale, régionale ou encore locale. De nombreux concours sont également organisés par des entreprises. N’hésitez pas à candidater. À la clé, des financements, un conseil stratégique, un réseau, de la visibilité pour votre activité. Tous ces concours sont recensés par l’Agence France entrepreneur, le Guide du créateur et du repreneur d’entreprise (et beaucoup d’autres). Faites de la veille pour identifier les concours qui vous correspondent.

 

Le crowfunding

 

Le crowfunding, ou financement participatif, s’est beaucoup développé depuis dix ans. Il existe des dizaines de plateformes de crowfunding en France. D’après une étude menée par KPMG et l’Association Financement Participatif France, 336 millions d’euros ont été levés en 2017 grâce au crowfunding. Vous pourrez recevoir des dons ou des capitaux de la part des investisseurs de la société civile. Les trois plateformes les plus connues en 2020 sont Kisskissbankbank, Ulule et Wiseed.

 

Les opportunités sont donc nombreuses pour que votre projet prenne son envol, d’autant plus que la plupart de ces aides sont cumulables.