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5 solutions de financement alternatif pour financer son entreprise

Sommaires

Ce n’est un secret pour personne : le besoin de liquidités concerne tous les entrepreneurs. Et même s’il s’agit d’un défi, cela ne doit pas décourager pour autant. En effet, à côté du financement bancaire traditionnel se présentent aujourd’hui plusieurs types de financement alternatifs qui séduisent de plus en plus les porteurs de projet. Parmi les 5 solutions de financement professionnel qui seront présentées ci-dessous, les entrepreneurs n’ont plus qu’à définir celle qui sera la plus adaptée à leur situation.

 

Crowdfunding par don

 

Une variante fascinante du financement participatif, le crowdfunding par don consiste à collecter des fonds en ligne auprès d’investisseurs particuliers dont la contribution peut donner lieu à une contrepartie ou non.

 

En général, le don sans contrepartie ou donation-based crowdfunding sert à financer des projets solidaires (associations…). Les donateurs financent via la plateforme sans rien recevoir en retour.

 

En revanche, le don avec contrepartie ou reward-based crowdfunding consiste à offrir des récompenses aux donateurs en guise de remerciement. Les récompenses peuvent être de nature matérielle (produit ou futur produit de l’entreprise) ou immatérielle (remerciement sur le site, rencontre avec le staff…). Parmi les plateformes de don avec contrepartie les plus connues figurent KissKissBankBank, Ulule, Kickstarter ou encore Indiegogo.

 

Crowdlending

 

Plus adapté aux PME, le crowdlending, quant à lui, fait référence au financement par le prêt. Donc, cela implique que les investisseurs financent via les plateformes de prêt comme Unilend, Lendix, Credit.fr, … et reçoivent une rémunération périodique pour leur contribution (mensuelle dans la plupart du temps).

 

Toutefois, il faut également distinguer le prêt sans rémunération du prêt rémunéré. Le prêt sans rémunération consiste à récupérer l’intégralité de l’investissement initial sans profits financiers, tandis que le prêt rémunéré permet aux prêteurs de proposer un emprunt, en fixant eux-mêmes ou non leur taux d’intérêt. Les investisseurs doivent tout de même savoir que même si les plateformes de prêt se substituent aux banques, le prêt participatif ne présente ni caution ni garantie. Autrement dit, les fonds prêtés peuvent ne pas être remboursés.

 

Leaseback

 

Encore peu connu du grand public, le leaseback ou cession bail est une technique de financement intéressante pour les entreprises rencontrant particulièrement des problèmes de trésorerie.

 

Le principe est simple. L’entreprise vend à une société de crédit-bail une partie ou la totalité de ses actifs (biens d’équipement, local à usage professionnel, entrepôts…) dans le but de les récupérer par la suite en location pour une longue durée. Il faut noter que ces actifs doivent être d’une qualité irréprochable et correctement entretenus.

 

En effectuant un leaseback, un chef d’entreprise s’offre des capitaux importants à long terme afin de financer de nouvelles immobilisations, des activités, ou consolider des crédits relais à court terme pour rééquilibrer le bilan. Bien que le leaseback soit considéré comme une solution facile pour renflouer à 100 % les besoins de trésorerie, il ne peut pas être accepté comme un moyen de générer rapidement des liquidités pour le financement des activités déficitaires.

 

Affacturage 2.0

 

Solution de financement à court terme destinée aux TPE et PME, l’affacturage 2.0 se présente comme un processus d’affacturage entièrement dématérialisé, sans engagement ni garantie personnelle. Le financement se fait via une Fintech et le déblocage des fonds s’effectue dans les délais les plus courts. Aujourd’hui, Finexkap et Edebex comptent parmi les plateformes d’affacturage 2.0 qui ambitionnent de révolutionner le financement du cycle d’exploitation des entreprises.

 

Fondée en juillet 2012, Finexkap propose un modèle de cession de facture 100 % en ligne et un déblocage de fonds sous 72 heures. Pour pouvoir financer les factures, la plateforme est elle-même financée par de grands investisseurs institutionnels. Et comme toute entreprise faisant recourt à un factor, il existe une commission d’affacturage, une commission de financement et d’autres frais annexes à payer en contrepartie de la prestation.

 

Edebex, quant à elle, a été fondée en Belgique en 2013. Pour améliorer la gestion de trésorerie des entreprises en mauvaise passe, la Fintech propose également une solution financière digitalisée qui permet de transformer une créance en cash en 72 heures. En guise de commission, Edebex prélève entre 1,45 % et 2,75 % du montant de la facture.

 

Faire appel à un courtier

 

Afin de faciliter l’obtention des crédits auprès des banques, nombreux chefs d’entreprise ont également recours au courtage professionnel. Le principe est de faire appel à un courtier, professionnel spécialisé dans le financement professionnel, pour pouvoir bénéficier de conseils et d’accompagnement qualifiés.

 

Le courtier sera ainsi l’intermédiaire entre l’entreprise et la banque dans l’accomplissement d’une opération. Il prendra en charge la sélection de l’établissement de crédit, ce qui est un gain de temps, et grâce à sa meilleure connaissance du marché financier, il augmentera les chances d’obtenir une offre plus adaptée et des conditions plus avantageuses par rapport aux besoins de l’entreprise. Ce qui permet de se dispenser des recherches fastidieuses.

 

Cependant, malgré le fait qu’un courtier soit un acteur économique incontournable dans le cadre d’un prêt bancaire, cela ne garantit pas l’obtention du meilleur taux ou de la meilleure prime d’assurance sur le marché.